Thérapie de remplacement de la testostérone - que faut-il savoir ?

Contrôler ses propres hormones est un art difficile, mais essentiel pour une vie saine et agréable. Une vie pleine de vitalité plutôt que de douleurs et de fatigue. Dans certaines situations, cependant, il est nécessaire d'utiliser des outils pharmacologiques lorsque l'organisme n'est pas en mesure de se réguler lui-même. La thérapie à la testostérone est l'un de ces outils qui redonne de la joie de vivre à de nombreux hommes.

• Qu'est-ce que le traitement hormonal substitutif à la testostérone ?
• Hypogonadisme - lorsque l'organisme ne peut pas produire de testostérone
• Et avant d'opter pour une thérapie à la testostérone ?
• Révision du régime alimentaire et du mode de vie
• Mesures pharmacologiques avant d'entamer un traitement à la testostérone

Qu'est-ce que le traitement hormonal substitutif à la testostérone ?

La thérapie de remplacement de latestostérone est un type de traitement pharmacologique qui consiste à apporter un supplément de testostérone à l'extérieur du corps lorsque celui-ci n'est pas en mesure d'en produire lui-même des quantités suffisantes. La testostérone peut être administrée par injections intramusculaires ou sous-cutanées ou par voie transdermique.

Il ne s'agit pas de la même chose que d'administrer de la testostérone par le biais du dopage sportif. Le dopage à la testostérone est utilisé même par des personnes en bonne santé ayant des taux de testostérone normaux, afin de les augmenter plusieurs fois au-dessus de la norme physiologique. La thérapie de remplacement de la testostérone est utilisée pour ramener les niveaux de testostérone à la normale physiologique, de sorte que les doses sont nettement plus faibles que dans le cas du dopage. Le dopage à la testostérone se fait généralement par cycles de plusieurs mois, et la thérapie de remplacement de la testostérone est souvent une décision à vie.

Hypogonadisme - lorsque l'organisme ne peut pas produire de testostérone

Quand la thérapie à la testostérone est-elle utilisée chez les hommes ? L'indication la plus courante est l'hypogonadisme. L'hypogonadisme chez l'homme désigne un trouble des gonades (testicules) et une production insuffisante de stéroïdes par celles-ci. En raison des différents substrats, l'hypogonadisme est divisé en plusieurs catégories :

• Hypogonadisme primaire - lorsque le problème réside directement dans le dysfonctionnement des testicules. Les cellules testiculaires reçoivent le signal correct du cerveau pour produire des hormones, mais pour une raison ou une autre, elles sont incapables de maintenir la production à un niveau satisfaisant.
• Hypogonadisme secondaire - lorsque les cellules testiculaires fonctionnent correctement et ont la capacité de travailler efficacement, mais ne reçoivent pas le signal correct du cerveau. Dans ce cas, le dysfonctionnement est lié à une boucle de rétroaction et à une production insuffisante d'hormones de signalisation par l'hypothalamus et l'hypophyse.

Bien que nous associions principalement une baisse de la testostérone à la vieillesse, l'hypogonadisme peut survenir à tout âge. Une partie des raisons de son développement, en particulier la variante primaire, est totalement indépendante de l'âge et du vieillissement.

Et avant d'opter pour une thérapie à la testostérone ?

Le recours à un traitement hormonal substitutif n'est pas une décision facile à prendre, car nous devenons dépendants du médicament et des injections régulières. Bien qu'une thérapie bien gérée soit relativement sûre et offre un grand nombre d'avantages, elle fait peser une grande responsabilité sur le patient. C'est pourquoi elle n'est jamais le traitement de premier choix et les médecins ne l'introduisent qu'en dernier recours, suggérant d'abord des traitements plus doux.

Révision du régime alimentaire et du mode de vie

Lorsque la testostérone s'approche de la limite inférieure de la normale et qu'il n'y a pas de raison apparente à cela, il convient d'abord de procéder à un examen approfondi de votre mode de vie et de votre alimentation.

• Votre activité physique est-elle suffisante ?
• La teneur en calories de votre régime alimentaire est-elle trop faible ?
• La qualité des aliments consommés est-elle satisfaisante ?
• N'y a-t-il pas de carences nutritionnelles ?
• Dormez-vous bien et suffisamment ?
• Ou bien la vie est-elle remplie de stress ?

Selon le type de problème localisé, une supplémentation bien choisie peut souvent aider. Par exemple, des carences en vitamine D3, en sélénium ou en zinc peuvent se traduire par un affaiblissement de l'équilibre hormonal, et des compléments peuvent facilement y remédier. Parmi les compléments minéraux destinés à augmenter la testostérone, le bore est également très apprécié.

En cas d'excès de stress, qui sabote très souvent la production de testostérone (la testostérone est en concurrence avec le cortisol, l'hormone du stress, pour l'obtention de matières premières), les adaptogènes peuvent s'avérer très utiles. Le ginseng coréen, par exemple, est un adaptogène efficace qui, en outre, a un bon effet sur l'humeur et la libido, aspects liés aux effets de la testostérone. L'ashwagandha est également très efficace pour réduire le stress et est également utilisé à fortes doses lorsque la testostérone est faible. Et si le sommeil est un problème, une supplémentation en mélatonine, en l-théanine ou en glycine est à envisager.

Mesures pharmacologiques avant d'entamer un traitement à la testostérone

Si votre taux de testostérone est bas, mais que vous ne vous sentez pas encore prêt ou éligible pour une thérapie de remplacement de la testostérone, vous pouvez d'abord essayer des méthodes plus douces. La supplémentation en DHEA ou en prégnénolone est souvent une méthode simple mais efficace pour augmenter le taux d'androgènes. Les deux stéroïdes présents dans l'organisme peuvent finalement être convertis en testostérone, et la DHEA, même seule, est un androgène léger. Dans le cas d'un hypogonadisme secondaire, les médecins tentent parfois de stimuler la signalisation dans le cerveau avec des SERM (clomiphène, tamoxifène) ou de la remplacer partiellement par des injections de gonadotrophine chorionique (hCG).